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lui demanda enfin des nouvelles de ses parens. Le père secoua la tête et garda le silence. Cependant, ayant réitéré ces questions, il lui dit, à regret, qu’elle pouvait bien deviner quel avait dû être sur eux l’effet de la mort de leur fils et de l’emprisonnement de leur fille dans les prisons de l’Inquisition.

« Vivent-ils du moins encore ? » dit Isidora.

« Épargnez-vous la peine de me faire d’autres questions, ma fille, » répondit le prêtre ; « et croyez que si j’avais quelque chose de consolant à vous dire, je ne vous le cacherais pas. »

Dans ce moment, on entendit le son d’une cloche éloignée. « Ce son, » dit le père, « annonce que l’heure de votre