Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/277

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

derez pas à voir paraître un témoin de mon mariage ! »

Comme elle achevait ces mots, quelques paysans du voisinage, aidés des domestiques du Seigneur Aliaga, apportèrent un cadavre tellement défiguré que ses plus proches parens n’auraient pu le reconnaître. On avait seulement reconnu ses habits qui étaient de la livrée de la maison d’Aliaga. Des paysans venaient de le trouver le soir même dans la campagne. Isidora n’y jeta qu’un seul regard et devina sur-le-champ que c’était le corps du vieux domestique, qui avait si mystérieusement disparu la nuit de ses effrayantes noces.

« Voilà, » s’écria-t-elle, au comble