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CHAPITRE XLI.



En moins d’une demi-heure le plus profond silence régna dans les superbes appartemens et dans les jardins illuminés de don Francisco d’Aliaga. Il n’y resta plus qu’un petit nombre de personnes que la curiosité retenait ou qui s’efforçaient d’offrir des consolations aux malheureux parens. Les jardins surtout offraient un spectacle horrible… les domestiques restaient immobiles, les torches à la main ; Isidora était couchée à côté du corps de son frère. Don Francisco, qui depuis long-temps