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de don Francisco d’Aliaga, qui muet d’horreur, contemplait son fils et sa fille.

« Malheureux vieillard ! » s’écria-t-il en regardant le père infortuné, qui leva les yeux pour voir quel était celui qui lui adressait la parole, et qui reconnut quoiqu’avec peine l’étranger, son terrible compagnon de voyage ; « Malheureux vieillard !… vous fûtes averti !… mais vous négligeâtes l’avis… Je vous conjurais de sauver votre fille… je savais mieux qu’un autre le danger qu’elle courait… vous aimâtes mieux sauver votre or ; maintenant, comparez ce qui vous reste avec ce que vous avez perdu ! Je me suis placé entre moi-même et elle… j’ai averti… j’ai menacé… Ce