Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Les avis que je vous donne doivent être plus importans pour vous que les moyens dont je me sers pour les obtenir. Il suffit qu’ils soient vrais. »
« Pardonnez-moi, mon ami, » dit Isidora, « selon toutes les apparences, je ne vous offenserai plus. Ne me pardonnerez-vous donc pas ma dernière faute ? »
Melmoth paraissait trop absorbé dans ses réflexions pour pouvoir répondre même aux larmes de sa femme. Il ajouta après un moment de silence : « Votre futur époux arrive avec votre père… Le père de Montillo est mort… tout est arrangé pour votre mariage… Votre frère qui est allé au-devant d’eux les accompagne… On donnera une fête pour