Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/237

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si je ne partageais point cet amour pour Dieu ? »

— « Allez-vous à l’église ? »

Un profond silence fut toute la réponse de Melmoth.

— « Recevez-vous les sacremens ? »

Il ne répondit pas davantage.

— « M’avez-vous jamais, malgré mes prières réitérées, permis d’annoncer à ma famille inquiète le lien qui nous unissait ? »

Pas de réponse.

— « Et maintenant… que… peut-être… je n’ose exprimer ce que je sens ! Oh ! comment oserai-je paraître devant des yeux qui m’épient de si près ?… Que dirai-je ?… Femme sans époux !… Mère, sans père pour mon enfant, ou