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Le père Jozé fut réveillé de meilleure heure qu’il ne l’aurait voulu par un messager de dona Clara, qui, tourmentée par l’inquiétude ordinaire aux âmes faibles, le pressait de venir conférer avec elle sur le sujet qui la préoccupait. Son premier point était de cacher, s’il était possible, l’absence momentanée de sa fille ; et elle sentit son courage se ranimer, quand elle eut remarqué qu’aucun des domestiques ne paraissait s’en être aperçu, et qu’un seul vieux serviteur était absent. Elle fut encore plus tranquillisée par la réception d’une lettre de son mari, qui lui annonçait la prolongation de son absence. Il lui semblait avoir obtenu le sursis d’un arrêt.