Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

était un excellent homme, n’avait pas une instruction très-profonde. Il aurait voulu répondre à dona Clara d’une manière satisfaisante ; mais le fait est qu’il ne savait pas lui-même comment expliquer ce qu’il voyait. Il ouvrit les yeux, fronça le sourcil, serra les lèvres ; et, au moment où dona Clara s’imaginait qu’il allait enfin lui dévoiler le mystère qu’elle brûlait de savoir, il lui dit qu’excessivement fatigués l’un et l’autre, ils feraient bien d’imiter dona Isidora, et de prendre un peu de repos jusqu’à l’heure du déjeuner. Dona Clara voulut en vain le faire parler, elle n’en put obtenir davantage, et fut obligée de céder.