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« Il y avait une fois, » dit l’étranger, « un certain marchand espagnol qui avait acquis, par le commerce, une fortune considérable ; cependant, au bout de quelques années, ayant fait des spéculations malheureuses, il jugea devoir accepter l’offre que lui fit un de ses parens, de passer aux Indes, et d’y former une association avec lui. Il s’y rendit donc avec sa femme et son fils, laissant en Espagne une fille encore dans l’enfance. »

« Cela ressemble bien à mon histoire, » dit Aliaga, sans se douter de ce que l’étranger voulait dire.

— « Deux années rétablirent non-seulement sa fortune, mais encore lui donnèrent l’espérance de l’augmenter