Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le matin, et comme s’il eût deviné la pensée de son compagnon de voyage : « Je conviens que vous avez dû trouver étrange que je vous aie retenu si long-temps hier pour écouter une histoire qui n’avait aucun rapport à vous. Permettez-moi de vous en dédommager par une autre fort courte, et à laquelle je me flatte que vous prendrez un intérêt tout particulier. »

« Vous m’assurez qu’elle sera courte ? » dit Aliaga.

— « Sans doute, et j’ajouterai qu’elle sera la dernière dont je vous importunerai. »

— « Puisqu’il en est ainsi, poursuivez, au nom de Dieu ; mais surtout je vous recommande un peu de ménagement. »