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mon départ on me fit dire qu’un de mes amis, se croyant sur le point de mourir, désirait entretenir un ministre protestant. Nous étions sur les terres d’un électeur ecclésiastique. Je m’empressai de me rendre chez le malade. En entrant dans la chambre où j’avais été introduit par un domestique qui se retira sur-le-champ en fermant la porte après lui, je fus surpris de la voir remplie de livres et d’instrumens d’astrologie et d’autres dont je ne pouvais deviner l’usage. Dans un des coins il y avait un lit, au chevet duquel je ne vis ni médecins, ni parens, ni amis. J’y jetai les yeux, et à ma grande surprise j’y distinguai la figure de Melmoth. Je m’avançai et je voulus lui adresser quelques mots de