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s’était irrévocablement attaché à l’étude de cet art justement abhorré de tout chrétien. Il avait eu la faiblesse d’ajouter foi à ceux qui lui avaient promis la connaissance et le pouvoir du monde à venir… mais à des conditions qu’on ne peut répéter. »

Une expression étrange agita ses traits à ces mots. Il se remit cependant et ajouta :

« À compter de ce moment notre liaison fut rompue. Je jugeai que Melmoth était entièrement livré aux illusions du démon, qu’il était au pouvoir de l’ennemi !

« Je n’avais pas vu Melmoth depuis plusieurs années et je me préparais à quitter l’Allemagne, quand la veille de