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CHAPITRE XXXVIII.



Quand Éléonore arriva dans le comté d’York, sa tante n’était déjà plus. Éléonore alla visiter sa tombe. Elle y resta pendant quelques instans, mais ne put y répandre une larme. Elle comparait sa vie agitée et douloureuse au bonheur dont jouissait sa tante, et le sort de celle-ci lui parut plus digne d’envie que de regrets.

La perte de sa parente rendit l’existence d’Éléonore plus triste et plus monotone, s’il était possible, qu’elle ne l’eût été sans cela. Elle était fort chari-