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qu’elle était finie ; que les mots irrévocables étaient prononcés ; que le lien indissoluble était formé. Les cris de joie retentirent de nouveau quand le brillant cortége retourna au château. Éléonore vit et entendit tout. Quand le silence fut rétabli, elle jeta par hasard les yeux sur sa robe ; elle était blanche comme celle qu’elle avait portée le jour destiné à ses noces. Elle l’échangea en frémissant contre une robe de deuil, et se mit en route pour un voyage, qui devait la conduire, à ce qu’elle espérait, au terme de sa destinée.