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contre, Éléonore écrivit à sa tante du comté d’York, pour lui dire que si elle voulait la recevoir de nouveau sous son toit, elle s’y fixerait volontiers pour le reste de ses jours, ajoutant, en réponse à la dernière partie de la lettre de sa tante, que malgré la différence de leur âge, sa vie, selon toutes les apparences, ne se prolongerait pas au-delà de la sienne.

À son départ, Marguerite pleura et Sandal témoigna la plus vive sollicitude. Parvenue à quelque distance du château, elle renvoya le carrosse de la famille, disant qu’elle irait à pied avec sa femme de chambre jusqu’à la ferme où des chevaux l’attendaient. Elle s’y rendit en effet, mais au lieu de continuer sa route