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vités, par des fêtes réitérées, à y prolonger leur séjour.

Dans ces occasions, John Sandal témoignait toujours des attentions particulières à sa cousine Éléonore. Ils dansaient ensemble ; et quoique, dans la rigidité de son éducation puritaine, on eût cherché à lui inspirer une grande horreur pour cet amusement, elle s’y plaisait cependant, et sa danse était infiniment gracieuse, surtout quand elle était soutenue par celle de Sandal, qui était l’un des meilleurs danseurs de son temps. Tout le monde l’applaudissait, et elle était admirée même des courtisans les plus à la mode ; mais, en se mettant en place, Éléonore se disait que Sandal eût dansé précisément de même