Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/165

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et comment a-t-il été récompensé de son hospitalité ? Le traître l’a dévasté ! »

En entrant dans la grande salle du château, elle y trouva Marguerite, qui la reçut avec la plus tendre affection ; et John Sandal, qui, après le premier moment de joie, lui adressa la parole avec cette bienveillance calme et fraternelle qui ne laissait rien espérer. Il lui serra la main, témoigna la plus vive sollicitude pour sa santé, la pressa de se retirer pour prendre du repos après la fatigue de son voyage. Éléonore, faible et presque sans connaissance, saisit les mains de Sandal et de Marguerite, et, par un mouvement involontaire, les joignit l’une dans l’autre. La veuve Sandal était présente à cette scène. Elle montra