Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soin de son service, et elle s’avança seule et à pied. Son cœur lui rappelait qu’elle avait erré une fois, dans cette même partie du parc, avec John Sandal. Son sourire répandait sur le passage une lumière plus douce que le soleil couchant. Elle revoyait les arbres, elle revoyait la lumière du soleil, mais elle ne retrouvait plus ce sourire enchanteur.

En s’approchant, à pas tremblans, du château, elle aperçut l’écusson funéraire que Marguerite, pour honorer sa grand’tante, avait fait placer, depuis sa mort, au-dessus de la tour principale, comme si le dernier mâle de la famille de Mortimer eût cessé de vivre[1]. Éléonore

  1. En Angleterre, quand un maître de