Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 6.djvu/158

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tranger, lorsqu’à son grand étonnement elle vit paraître John Sandal. Ses yeux qui n’avaient presque rien perdu de leur vivacité avec l’âge, le reconnurent sur-le-champ.

« Retirez-vous ! retirez-vous ! » s’écria-t-elle d’un ton noble et en lui faisant signe de la main, « retirez-vous ! ne profanez pas ce seuil en le passant. »

— « Écoutez-moi pour un instant, Mademoiselle ; permettez que je vous adresse la parole à genoux. Cet hommage, je le rends à votre rang et à notre parenté. Ne croyez pas que ce soit un aveu et que je me sente coupable. »

À ces mots et à l’action qui les accompagna, les traits de mademoiselle