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âme cette réminiscence de religion : ce fut sa dernière ressource. Elle se rendit dans la petite chambre où la scène s’était passée ; elle s’assit sur la même chaise qu’occupait cet homme vénérable, quand on vint l’arracher du sein de ses ouailles. Elle avait cru voir un prophète monter au ciel ; elle eût voulu s’attacher à sa robe pour y monter avec lui. Elle essaya en répétant ses derniers mots de reproduire l’effet qu’ils avaient eu sur son cœur ; mais elle fondit en larmes en découvrant que ces mots n’avaient plus aucun sens pour elle.

Un nouveau combat vint bientôt se réunir à ceux qu’elle éprouvait. À cette époque les lettres circulaient difficilement, et on en écrivait guère que dans