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tueuse magnificence de la procession. On voyait un petit nombre de lourdes voitures, d’une forme très-incommode, mais surchargées de dorures et de peintures, et dont les amours sur les panneaux avaient été retouchés pour cette occasion. La mariée fut posée sur son palefroi par deux pairs du royaume. Marguerite était auprès d’elle avec un cortége galant ; et mademoiselle Anne fermait la marche, glorieuse de voir encore disputer l’honneur de lui offrir la main : on eût dit qu’elle était revenue au jour du mariage de la princesse palatine.

On arrive à l’église. La mariée, les parens, la noble compagnie, le pasteur, tout s’y trouvait… excepté le marié. Il