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cherchent la félicité en foulant aux pieds les trésors.

Le jour était fixé pour le mariage de John et d’Éléonore ; les habits de noce étaient préparés ; les nobles et nombreux amis de la famille étaient invités ; la grande salle du château était décorée avec magnificence. Déjà les cloches de la paroisse sonnaient un joyeux carillon, les valets de pied, en livrée bleue, avaient orné leurs boutonnières de faveurs, et s’occupaient à garnir la coupe du wassail[1], destinée à être plus d’une fois remplie et vidée. Mademoiselle Anne

  1. Le wassail était une liqueur faite de pommes, de sucre et d’aile
    (Note du Traducteur.)