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lier. Malgré sa colère contre sa fille, il avait stipulé que si son petit-fils Sandal épousait sa cousine Marguerite, il hériterait de tous ses biens, et que les honneurs de la maison de Mortimer passeraient sur sa tête. Si, au contraire, il épousait sa cousine Éléonore, il ne devait recevoir sur la succession que 5000 l. st. ; et dans le cas où il n’épouserait aucune de ses deux parentes, sir Roger laissait toute sa fortune à un parent éloigné, du nom de Mortimer.

Mademoiselle Anne, prévoyant l’effet que pourrait avoir sur la famille cette opposition de l’amour avec l’intérêt, aurait voulu que le testament restât secret ; mais mistriss Sandal l’avait découvert par les domestiques du châ-