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et plus sainte que la terre n’en saurait offrir.

Depuis l’arrivée de son fils, la veuve Sandal témoignait une inquiétude dont la cause restait inconnue. On la voyait fréquemment au château. Elle ne pouvait se dissimuler l’attachement mutuel de John et d’Éléonore, et sa seule pensée était de prévenir une union contraire aux intérêts de son fils, et qui devait diminuer sa propre importance.

Elle avait obtenu par des voies indirectes la connaissance des dernières volontés de sir Roger, et toutes les forces de son âme, plus rusée qu’énergique, se dirigèrent vers la réalisation des espérances que ces volontés lui offraient. Le testament de sir Roger était singu-