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parvenue au plus haut point, il leva la main contre le vieillard sans défense. À cette vue horrible, Inès jeta de grands cris, et les enfans, accourant, se placèrent au-devant de leur père. Sa rage en fut augmentée, et il distribua de tous côtés des coups, qui furent supportés sans murmure. Quand l’orage fut apaisé, il s’assit et fondit en larmes.

« Dans ce moment, le vieillard, au grand étonnement de tout le monde excepté de Walberg, le vieillard, dis-je, qui, depuis l’enterrement de sa femme, n’avait fait d’autre chemin que de sa bergère à son lit et de son lit à sa bergère, et cela encore appuyé sur quelqu’un de la famille, se leva tout-à-coup de sa place, comme pour obéir à son