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quand une personne long-temps étrangère au château vint se fixer dans les environs, ce qui causa une grande sensation parmi ses habitans.

La veuve Sandal, mère du jeune marin, qui jusqu’alors avait vécu, dans l’obscurité, de la modique pension que sir Roger lui avait léguée, à la condition qu’elle ne paraîtrait jamais au château, arriva tout-à-coup à Shrewsbury qui n’en était qu’à environ un mille et annonça son intention d’y établir sa résidence.

L’amour de son fils avait répandu sur elle, avec la prodigalité d’un marin et la tendresse d’un enfant, toutes les récompenses de ses services, excepté sa gloire, à laquelle cependant elle eut