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taine John Sandal brilla parmi ceux des officiers destinés à ce mémorable service.

Mademoiselle Anne, long-temps accoutumée à n’entendre prononcer les noms des membres de sa famille que réunis à des faits héroïques, éprouva de nouveau cette élévation de l’âme qu’elle avait ressentie jadis ; mais cette fois accompagnée des présages les plus heureux. Quoique déjà d’un âge avancé, quand elle entendait raconter les détails de la valeur de son jeune parent, son pas redevenait ferme, sa taille se redressait et ses joues reprenaient quelques-unes des teintes de sa jeunesse.

La généreuse Marguerite partageant cet enthousiasme qui lui faisait oublier