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fanatiques de son père, l’avaient traitée avec assez de hauteur, tandis qu’au milieu de l’austère réserve que lui témoignait sa famille, son cousin John Sandal avait été le seul qui lui eût parlé avec tendresse et qui eût jeté sur elle un regard de compassion. Elle se rappelait aussi qu’il l’avait soulagée dans ses études et qu’il avait pris part à toutes ses récréations.

John Sandal, qui était d’une figure charmante, avait voulu servir dans la marine. On l’avait en conséquence fait partir très-jeune, et depuis ce temps, il n’avait point reparu au château. À la restauration, l’influence de la famille de Mortimer, jointe à ses propres ta-