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semblables aux anciennes cottes d’armes, auraient pu se tenir debout. Il y avait dans la tendre harmonie de la forme et des mouvemens d’Éléonore, un air de douceur et de soumission ; dans son sourire, une mélancolie pleine de grâce ; dans son regard, une supplication que nul cœur humain ne pouvait entendre sans y céder. Il n’y a plus qu’un mot à dire pour achever la description de la beauté d’Éléonore. Ce feu qui brillait dans ses yeux était un secret pour elle-même ; elle sentait, mais elle ne savait point ce qu’elle sentait.

Elle se rappelait que lors de ses premières visites au château, son grand-père et sa tante, qui ne pouvaient oublier la basse extraction et les principes