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Connaissant la contrainte sévère et l’extrême régularité qui régnait dans la maison, elle éprouvait intérieurement quelque surprise de la facilité avec laquelle Melmoth paraissait les défier l’une et l’autre, et se trouvait ainsi en état de visiter le jardin tous les soirs. Mais telle était l’influence que conservait sur elle son existence romantique, que la présence de son amant, malgré les circonstances extraordinaires dont elle était accompagnée, ne lui inspira jamais le désir de faire une seule question sur les moyens qu’il paraissait avoir de vaincre des difficultés insurmontables à tout autre.

Deux circonstances étaient surtout frappantes dans leur réunion. Après s’ê-