Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dora pleura. Des larmes étaient devenues son langage chaque fois qu’elle était seule ; elle n’osait s’en servir en présence de sa famille. Tout-à-coup elle vit une des allées, que la lune éclairait, obscurcie par l’approche d’une figure humaine. Elle s’avança ; elle prononça son nom, ce nom qu’elle reconnaissait et qu’elle aimait, celui d’Immalie !

« Ah ! » s’écria-t-elle, en mettant la tête hors de la fenêtre, « y a-t-il encore quelqu’un qui me connaisse sous ce nom ? »

« C’est le seul sous lequel je puis vous adresser la parole, » répondit une voix qui était celle de l’étranger. « Je n’ai pas