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cœur soit comme cet appartement solitaire, éclairé par cette lumière seule que l’amour a placée devant l’objet de son adoration, et qui seule y brûle à jamais. »

Dona Isidora, dont l’enthousiasme était monté au plus haut point, restait à genoux devant l’image de la Vierge, et quand elle se leva, le silence qui régnait dans sa chambre, et le sourire calme qui brillait sur les traits de cette figure céleste, semblèrent lui reprocher l’excès de sensibilité auquel elle s’était livrée. Ce sourire paraissait une marque de courroux. Il est certain que quand nous sommes très-émus, nous ne trouvons point de consolation à contempler des traits qui n’expriment