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des êtres qui demeuraient dans les étoiles de mon ciel indien, écoutez-moi et ne soyez pas en courroux. Souffrez que je perde tout sentiment de mon existence présente, ou bien tout souvenir de celle qui est passée. Pourquoi ces pensées reviennent-elles me poursuivre ? Elles faisaient jadis mon bonheur ; maintenant elles me percent le cœur. Pourquoi conservent-elles leur pouvoir, puisque leur nature est changée ? Je ne puis plus redevenir ce que j’étais : laissez-moi donc l’oublier. Laissez-moi, s’il est possible, voir, sentir et penser comme ceux qui m’entourent. Je sens qu’il est plus facile de descendre jusqu’à eux, que de les élever jusqu’à moi. Non, Mère de Dieu ! femme divine et mys-