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vexé du succès de son adversaire et du silence de dona Isidora.

« Elle fait beaucoup d’aumônes et de grandes œuvres de charité, » dit le bon prêtre. « J’ai été appelé dernièrement dans une misérable chaumière, non loin de votre château, dona Clara, pour visiter un pêcheur mourant sur la paille. Je ne faisais que remplir mon devoir ; mais votre fille y était avant moi. Elle s’y était rendue sans qu’on l’y eût appelée et je l’entendis prononcer les consolations les plus tendres et les plus éloquentes… que, par parenthèse, elle avait tirées d’une homélie manuscrite qu’un pauvre prêtre, que je ne nommerai pas, lui avait prêtée. »

Isidora rougit à cette petite preuve