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père s’efforça de la tranquilliser, il promit d’entretenir la jeune personne, de lui imposer quelques légères pénitences pour occuper son esprit, et assura dona Clara que confiée à ses soins et à sa direction, elle ne pouvait courir aucun danger. Quand cette conversation importante fut terminée, le père Jozé ajouta :

« Et maintenant, ma fille, quand votre fils don Fernand, qui sans doute ne se livre pas comme sa sœur à la réflexion, aura achevé sa sieste, veuillez lui faire dire que je suis prêt à continuer la partie d’échecs que nous avons commencée il y a quatre mois. J’avais poussé mon pion jusqu’à l’avant-dernière case,