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tresse, et des moyens momentanés d’y remédier.

« Everard se trouvait tout-à-fait guéri. On se réunit, selon la coutume, pour tenir conseil sur les moyens de pourvoir à la subsistance du lendemain, quand pour la première fois on s’aperçut de l’absence du père de famille ; et chaque mot que l’on disait, on se tournait vers lui, comme pour avoir son approbation ; mais il n’y était pas. Il entra à la fin dans la chambre ; mais il ne prit aucune part à leur conversation. Il s’appuyait tristement contre le mur, et tandis qu’Everard et Julie, entre chaque phrase qu’ils prononçaient, portaient leurs regards supplians vers lui, il détournait la tête d’un air sombre. Inès