Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 5.djvu/272

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

même leur dit en pleurant qu’il n’avait plus rien à leur offrir que ses prières.

« Pendant cette soirée, ils restèrent tous assis en silence durant quelques heures, jusqu’à ce qu’enfin la vieille mère de Walberg, qui, depuis quelques mois, n’avait guère prononcé que des monosyllabes sans liaison, et qui n’avait paru faire aucune attention à ce qui se passait autour d’elle, se tourna tout-à-coup vers son mari, et avec cette énergie fatale qui annonce les derniers efforts de la nature, avec cet éclair momentané qui précède l’extinction de la lumière vitale, elle s’écria : Tout n’est pas bien ici. Pourquoi nous a-t-on fait venir d’Allemagne ? Ils auraient bien pu