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projet qui devait leur procurer des moyens d’existence. Walberg devait s’offrir pour donner des leçons de musique, Inès et sa fille devaient travailler en broderie, et Everard qui possédait des talens remarquables, tant pour le dessin que pour la musique, devait tâcher de se rendre utile dans ces deux arts. Ils comptaient beaucoup sur la protection du bon prêtre pour réussir.

« Nous ne mourrons pas de faim, dirent les enfans pleins d’espoir.

« Je me flatte que non, répondit Walberg en soupirant.

« Sa femme qui connaissait l’Espagne garda le silence. »