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rant ; rien n’est perdu puisque vous êtes sauvé.

« Levez-vous, mon ami, dit Inès en prenant son mari par le bras ; quittez cette posture humiliante et contre nature. Aidez-moi, mes enfans ! mon père, ma mère ; ne voulez-vous pas m’aider ?

« Pendant qu’elle parlait, les faibles vieillards s’étaient levés et avaient joint leurs efforts impuissans aux siens. Ce spectacle fit plus d’effet que tout le reste sur Walberg. Il céda ; on le plaça sur une chaise autour de laquelle se réunirent sa femme et ses enfans, tandis que les vieux parens retournaient à leur place, et semblaient avoir déjà perdu le souvenir de la scène qui leur