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voyant une personne traverser la rue. Ce n’est pas mon père, reprirent-ils en voyant cette même personne se retirer de nouveau. Elle avança encore, puis s’éloigna une seconde fois. Ils entendirent à la fin frapper un coup à la porte. Inès courut ouvrir elle-même. On passe rapidement devant elle comme une ombre. Elle suit, saisie de terreur, et revenant dans la salle, elle voit son époux à genoux au milieu de ses enfans qui s’efforçaient en vain de le relever, pendant qu’il ne cessait de répéter : Non, laissez-moi m’abaisser ; je vous ai ruinés tous ! La cause est perdue, et je vous ai réduits tous à la misère !

« Levez-vous, levez-vous, père chéri, s’écrièrent les enfans en l’entou-