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« La cause avait été poussée avec une vigueur et une promptitude sans exemple dans les tribunaux de l’Espagne. Le quatrième jour avait été fixé pour la dernière réplique et pour la prononciation du jugement. Le jour parut ; Walberg se leva dès l’aurore, et se promena pendant quelques heures devant les portes du palais de justice. Quand elles s’ouvrirent, il y entra, et s’assit machinalement sur un banc dans la salle qui était vide, et cela avec un regard qui marquait autant d’attention et le même intérêt que si la cour avait été assemblée et la cause sur le point d’être décidée. Après un silence de quelques momens, il soupira, tressaillit et paraissant se réveiller d’un songe, il quitta sa