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toutes les délicatesses qui pouvaient flatter le goût de la vieillesse et le leur en particulier.

« Cependant les plaidoieries avaient commencé, et pendant deux jours les avocats de Walberg parurent assurés du succès. Le troisième jour les adversaires reprirent leur avantage. Walberg revint chez lui accablé de tristesse. Sa femme s’en aperçut et n’affecta pas une insouciance qui aurait aigri le sentiment de son malheur ; mais elle s’occupa tranquillement et comme à son ordinaire des soins de son ménage, en faisant seulement attention à ne pas trop s’éloigner de sa présence. Quand on se sépara pour la nuit, le vieux Walberg, par une singulière coïncidence,