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possible de se défendre. L’honnête courroux et les discours encourageans du prêtre furent un baume pour leurs oreilles et pour leurs cœurs. Il déclara que les moyens les plus infâmes avaient pu seuls, selon lui, changer les intentions du mourant. Il ajouta qu’il était prêt à attester, devant tous les tribunaux de l’Espagne, que peu d’heures avant sa mort il avait encore manifesté hautement le désir de laisser tous ses biens à sa sœur, et qu’il avait fait un testament à cet effet d’une date peu ancienne. Enfin le bon prêtre engagea fortement Walberg à plaider cette affaire, lui promettant sa recommandation auprès des meilleurs avocats de Séville, et tous les secours dont il pourrait avoir besoin,