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demanda des détails. Le prêtre ne put rien dire sinon que Guzman était mort, que le scellé avait été mis sur tous ses effets et que son testament devait être ouvert le lendemain.

« Pendant toute la journée suivante, la famille resta dans cette attente mêlée d’inquiétude qui ne permettait de penser qu’à un seul sujet. Les domestiques préparèrent les repas aux heures ordinaires, mais personne n’y toucha. Vers midi un personnage grave en habit de notaire, fut annoncé, il venait appeler Walberg à être présent à l’ouverture du testament de Guzman.

« Celui-ci se préparait à s’y rendre ; mais sa distraction était si grande qu’il serait sorti sans chapeau et sans man-