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n’éprouve que comme des convulsions, restaient dans leurs larges bergères, jouissant d’une douce oisiveté, dormant souvent, et ne s’éveillant que pour sourire à leurs enfans et à eux-mêmes.

« Pendant ce temps l’épouse de Walberg suggérait de temps à autre un avis prudent, que personne ne voulait écouter. Parfois elle conduisait ses enfans du côté de la maison de leur oncle. Elle se promenait en long et en large avec eux dans la rue, et levait de temps en temps son voile, comme pour essayer si son œil ne pourrait pas percer les murs qui cachaient son frère à sa vue ; puis jetant un coup d’œil sur les riches vêtemens