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quait jamais de découvrir, avec une fatale exactitude, la moindre tache qui obscurcissait le soleil du bonheur, dont son existence pleine de vicissitudes avait été si rarement éclairée.

« Les ordres de Guzman furent ponctuellement suivis. Les jeunes gens se plongèrent dans leur nouvelle existence avec toute l’avidité de la jeunesse ; l’heureux père se glorifiait dans la beauté et les progrès de ses enfans. L’inquiète mère soupirait en secret, et les vieux grands parens, dont les infirmités avaient été augmentées par leur voyage en Espagne, et peut-être encore plus par les émotions, qui sont une habitude pour la jeunesse, mais que l’âge