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Il ajouta, en confidence, que Guzman, quoique durant le cours de sa longue vie, il n’eût éprouvé d’autre passion que celle d’amasser de l’argent, avait été tout-à-coup saisi du démon de l’ambition, et ne pouvant le contenter pour lui-même, il voulait que du moins ses héritiers fussent à tous égards semblables, pour les connaissances et le bon ton, aux descendans des premières familles de l’Espagne. L’épouse de Walberg céda à ses avis, avec des larmes qu’elle s’efforça de cacher au prêtre, et dont elle avait effacé jusqu’aux moindres traces avant de se retrouver avec son époux.

« En attendant, les projets de Guzman se réalisaient avec rapidité. Une