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Guzman. Elle lui dit que, quoiqu’elle fût reconnaissante des bienfaits de son frère, qui lui assurait l’aisance et lui promettait l’opulence, elle désirait néanmoins que l’argent que la libéralité de Guzman avait consacré à donner à ses enfans une éducation toute d’agrément, pût au contraire servir, du moins en partie, à leur procurer les moyens de gagner leur vie et de venir au secours de leurs parens. Elle donna à entendre, faiblement à la vérité, que les sentimens favorables de son frère pouvaient changer ; mais elle appuya davantage sur la réflexion que ses enfans étaient étrangers en Espagne et professaient une religion qui y était mal vue ; ce qui, en cas de malheur, leur occa-