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CHAPITRE XXXII.



« L’épouse de Walberg, qui était d’un caractère froid et raisonnable, et à qui ses malheurs avaient donné une prévoyance inquiète et jalouse, ne se laissait pas enivrer autant que les autres par la prospérité présente de sa famille. Son esprit était rempli de pensées qu’elle ne pouvait communiquer à son mari, et que parfois elle aurait voulu ne pas s’avouer à elle-même ; mais elle s’ouvrit entièrement au bon prêtre qui venait souvent les voir, et leur apporter de nouvelles marques des bontés de