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pour assister ou soigner leurs grands parens ; il leur disait : Non mes enfans, votre mère le fera mieux ; votre mère fait toujours pour le mieux. Comme il parlait, ses enfans, selon leur coutume, se mirent à genoux pour qu’il les bénît. Il posa sa main, tremblante de joie, d’abord sur la tête d’Everard, qui s’élevait fièrement au-dessus des autres, puis sur celle de Maurice, qui, avec la gaîté de son âge, riait en s’agenouillant. Dieu vous bénisse, leur dit-il en détournant la tête pour pleurer ; Dieu vous bénisse tous et vous rende aussi vertueux que votre mère, et aussi heureux que votre père l’est ce soir. »